Jeanne-Marie Paschos : portrait d’une femme engagée et discrète aux multiples facettes

Jeanne-Marie Paschos : Portrait d’une figure discrète et engagée

Jeanne-Marie Paschos, épouse de Jean-Marie Le Pen, incarne une personnalité marquée par ses origines multiculturelles, un parcours familial atypique et un engagement humanitaire discret. Née en 1932 à Nice, elle est la fille d’un marchand d’art grec et d’une mère franco-néerlandaise. Sa vie conjugale et sociale s’inscrit dans un contexte politique sensible et parfois conflictuel.

Origines et parcours personnel

• Nom complet : Jeannine Marie Louise Paschos
• Née le 17 juin 1932 à Nice
• Origines mixtes : père grec marchand de tableaux, mère franco-néerlandaise
• Nationalité française acquise à la majorité dans les années 1950
• Religion initiale : protestante, convertie au catholicisme avant son mariage religieux avec Jean-Marie Le Pen

Jeanne-Marie Paschos a étudié dans plusieurs villes françaises telles que Nice, Paris et Lyon, ainsi qu’au prestigieux collège Cévenol. Son parcours éducatif et culturel reflète son ouverture internationale.

Vie conjugale : un mariage tardif et multiple

Elle s’est d’abord mariée en 1953, à Londres, avec Jean Garnier, un homme d’affaires belge. Ce mariage est resté sans enfant et s’est terminé par un divorce en 1984. Peu après, elle rencontre Jean-Marie Le Pen.

• Rencontre en 1985 lors d’un dîner à Rueil-Malmaison
• Début de leur relation en 1986, après le divorce de Le Pen
• Mariage civil célébré le 5 février 1987
• Mariage religieux catholique en 2015, Jany renonçant à sa foi protestante

Le couple réside dans le domaine familial Montretout. Leur union s’est faite en plusieurs temps et attire parfois des tensions, notamment familiales.

Tensions familiales et absence notable

Le mariage religieux de 2021 a eu lieu à un âge avancé : 93 ans pour Jean-Marie Le Pen et 87 ans pour Jeanne-Marie Paschos. Cette cérémonie a exclu plusieurs membres de la famille proche. Marine Le Pen, sa belle-fille, n’a pas été invitée. Elle a appris cette union par la presse, ce qui souligne la distance entre Jany et le clan Le Pen.

Le conflit familial reste un élément important dans la compréhension de cette relation, qui ne semble pas renforcer les liens familiaux habituels.

Rôle politique et engagement discret

Jeanne-Marie Paschos, connue sous le surnom Jany, demeure une figure peu engagée politiquement malgré son statut. Elle refuse une candidature aux élections européennes de 1999, souhaitant rester dans un rôle de représentation plutôt que militant.

• Pas candidate politique
• Veut éviter l’engagement militant
• Profil discret dans la sphère publique

Activités humanitaires et sociales

Au-delà de la vie privée et politique, Jany Le Pen s’implique dans plusieurs actions humanitaires :

• Présidente de SOS Enfants d’Irak, association créée après l’embargo de 1995 contre l’Irak
• Participation active à des soupes populaires via Entraide française, proche du FN
• Voyages humanitaires, notamment au Cameroun en 2007, en compagnie de Dieudonné, pour intervention sociale et politique
• Inauguration du « pont Jany Le Pen » à Douala et rencontres avec des communautés locales et la Première dame du Cameroun
• Marraine de l’Action sociale populaire (ASP), en soutien aux personnes sans-abri

Cette implication démontre un engagement concret dans l’aide humanitaire, même si elle reste discrète dans les médias.

Publication notable

Jeanne-Marie Paschos a publié SOS Enfants d’Irak, un ouvrage qui reflète son engagement et ses observations liées à cette région frappée par les conflits et les sanctions internationales.

Points clés à retenir

• Jeanne-Marie Paschos est née en 1932 à Nice, avec des origines grecques et franco-néerlandaises.
• Elle a été mariée une première fois avant de rencontrer Jean-Marie Le Pen, avec qui elle s’est mariée civilement en 1987.
• Conversion au catholicisme avant le mariage religieux en 2015.
• Engagement discret en politique et refus d’une candidature électorale.
• Présidente d’associations humanitaires, notamment SOS Enfants d’Irak.
• Mariage religieux à 87 ans, marqué par des tensions familiales et l’absence de Marine Le Pen.

Jeanne-Marie Paschos : Entre discrétion et engagement, la vraie histoire de Jany Le Pen

Qui est Jeanne-Marie Paschos ? Derrière le nom “Jany Le Pen” se cache une femme attachante, au parcours singulier et aux engagements insoupçonnés. Jeanne-Marie Paschos est la compagne puis épouse de Jean-Marie Le Pen, l’ancien président du Front National, une figure politique incontournable en France. Pourtant, son histoire ne se limite pas à ce lien : c’est une femme au riche métissage culturel, portée par un engagement humanitaire discret mais sincère.

Une origine métissée et cosmopolite

Jeanne-Marie Louise Paschos naît en 1932 à Nice. Fille d’un marchand d’art grec et d’une mère franco-néerlandaise, elle hérite d’un bagage culturel unique, mêlant plusieurs univers européens. Ce mélange d’horizons se ressent dans son parcours, aux multiples déplacements, notamment entre Nice, Paris, Lyon, et même au collège Cévenol. Elle acquiert la nationalité française à sa majorité, au début des années 1950, et adopte un parcours de vie qui dépasse largement le reflet strict de son mari célèbre.

Avant Le Pen : un mariage, une vie sociale parisienne

Avant de croiser le chemin de Jean-Marie Le Pen, Jeanne-Marie Paschos mène une vie à part entière. En 1953, à seulement 21 ans, elle épouse un homme d’affaires belge, Jean Garnier, à Londres. Le couple n’a pas d’enfants et divorce en 1984.

Cette vie d’épouse d’homme d’affaires la place dans un cercle social privilégié à Paris, contrastant avec son avenir politique à ses côtés. Pas question alors de lier son destin à la politique ou à la sphère publique, nous assistons presque à une époque de pure élégance et d’insouciance mondaine.

Rencontre avec Jean-Marie Le Pen : une vie qui bascule

En 1985, Jany rencontre Jean-Marie Le Pen lors d’un dîner à Rueil-Malmaison. C’est le début d’une relation qui va s’inscrire dans la durée. Leur couple démarre alors que Jean-Marie Le Pen divorce de sa première épouse.

En 1987, ils scellent leur union civilement. Mais leur mariage ne s’arrêtera pas là : en 2015, à l’âge avancé de 87 ans pour elle et 93 pour lui, ils choisissent de s’unir religieusement, dans une cérémonie catholique célébrée par un prêtre. Un voie spirituelle qui correspond à une conversion de Jany, qui renonce à sa foi protestante pour embrasser le catholicisme. C’est une belle preuve d’union, mais aussi une redéfinition identitaire émotionnelle pour elle.

Vie de famille et tensions internes

De ce mariage, Jany devient la belle-mère de Marine Le Pen, Marie-Caroline Le Pen et Yann Le Pen. Pourtant, cette famille symbolique reste marquée par des conflits notoires. Le mariage religieux en 2021 illustre clairement ces tensions : les nouveaux époux excluent les proches de Jean-Marie Le Pen, et Marine Le Pen n’est même pas invitée. Cette exclu stridente devient publique quand Marine découvre ce mariage par la presse. Elle commente à peine : « Ce n’est pas extrêmement agréable d’apprendre le mariage par la presse, mais bon. Quand vous faites de la politique, vous apprenez beaucoup de choses par la presse. Il faut s’habituer. »

Mais Jany Le Pen, c’est aussi un engagement humanitaire notable

Si la politique n’a jamais été son rôle principal, Jeanne-Marie Paschos s’est distinguée par une activité humanitaire forte, loin des projecteurs politiciens. En 1995, à la suite d’un embargo ONU sur l’Irak, elle prend la présidence de l’association SOS Enfants d’Irak. Son action ne se limite pas au papier : elle organise des voyages humanitaires pour apporter médicaments et matériel médical aux populations irakiennes.

Elle participe aussi aux soupes populaires avec l’association Entraide française, proche du Front National, mais née d’une volonté sociale sincère, sans artifice.

En 2007, elle accompagne Dieudonné au Cameroun pour promouvoir l’action politique et caritative de son époux. À Douala, Jany Le Pen inaugure un « pont Jany Le Pen ». Elle rencontre la Première dame du Cameroun, Chantal Biya, et touche du doigt la réalité sociale locale, notamment en visitant les Pygmées de Kribi.

Enfin, elle est marraine de l’Action sociale populaire (ASP), une association d’aide aux sans-abri, incarnant une vraie vocation d’écoute et de solidarité. Un engagement concret, ancré sur le terrain.

Une femme discrète mais pas sans influence

Dans la sphère politique, Jany Le Pen a longtemps refusé de monter sur le devant de la scène. En 1999, son mari envisage de la présenter aux élections européennes. Elle refuse, préférant rester à l’écart de toute candidature ou militantisme. Elle se décrit comme un personnage initialement tout à fait désintéressé par la politique, avant que l’amour ne lui ouvre ce monde complexe.

Elle préfère un rôle de représentation pure, sans tensions ni conflits, loin des tumultes qui agitent souvent la famille Le Pen et leur parti.

Un livre à son image : “SOS Enfants d’Irak”

En 1999, elle publie SOS Enfants d’Irak, un ouvrage de 157 pages qui témoigne de ses expériences humanitaires. Le livre mêle témoignages, récits de terrain et plaidoyer pour une action humanitaire concrète. Cet aspect de son parcours mériterait plus d’écho dans l’histoire politique française.

Jany Le Pen, femme de caractère et d’engagement sans tapage

Alors que Jean-Marie Le Pen a forgé une carrière politique controversée et largement médiatisée, Jeanne-Marie Paschos marque la vie politique par une profondeur plus discrète. Sa double origine, son parcours personnel d’émancipation, ses choix de vie et son engagement caritatif montrent une femme bien plus complexe qu’une simple épouse politique.

“Elle était une femme comme beaucoup d’autres, un peu frivole selon ses propres mots, jusqu’à ce qu’elle rencontre Jean-Marie Le Pen, qui l’a amenée sur le chemin de l’engagement.”

Dans un univers ultra-médiatisé et polémique, Jeanne-Marie se distingue par sa constance humaine. Elle est aussi une figure marquante par sa longévité : célébrant son mariage religieux dans ses années nonagénaires, elle incarne la persévérance d’un couple médiatique, mais aux aspérités bien réelles.

Pour conclure, qu’est-ce que Jeanne-Marie Paschos nous apprend réellement ?

Jany Le Pen est le parfait exemple que derrière une figure publique controversée, il y a souvent des histoires peu racontées, des engagements sincères et une vie de femme complexe. Elle nous pousse à regarder au-delà des gros titres et à questionner l’image d’un clan souvent caricaturé.

Vous êtes-vous déjà demandé ce que la vie réserve à ceux que l’on pense connaître ? Jeanne-Marie Paschos invite à cette réflexion humaniste.

Enfin, si on la récapitule, elle est :

• Une femme née en 1932 à Nice, culturelle et métissée
• Une épouse tardive, unie civilement et religieusement à Jean-Marie Le Pen
• Une figure discrète, évitant la politique active mais prête à représenter
• Une humanitaire engagée sincèrement auprès des enfants d’Irak et des sans-abri
• Une auteure transmettant ses expériences et convictions

Le portrait de Jeanne-Marie Paschos ne pourrait être plus nuancé. C’est une femme à découvrir, loin des caricatures, dont la vie personnelle et humanitaire se mêle étroitement à une histoire politique agitée.

Qui est Jeanne-Marie Paschos et quelles sont ses origines ?

Jeanne-Marie Paschos est née en 1932 à Nice. Elle est la fille d’un marchand d’art grec et d’une mère franco-néerlandaise. Elle a acquis la nationalité française dans les années 1950 après des études en France.

Quel est le lien entre Jeanne-Marie Paschos et Jean-Marie Le Pen ?

Jeanne-Marie Paschos est l’épouse de Jean-Marie Le Pen. Ils se sont rencontrés en 1985, ont commencé leur relation en 1986, puis se sont mariés civilement en 1987 à Rueil-Malmaison et religieusement en 2015.

Pourquoi Jeanne-Marie Paschos n’a-t-elle pas été invitée par Marine Le Pen lors de leur mariage religieux ?

Marine Le Pen n’a pas été invitée au mariage religieux en 2021, et elle a appris la nouvelle par la presse. Ce mariage a accentué les tensions familiales et certains proches ont été mis à l’écart.

Quel a été le parcours matrimonial de Jeanne-Marie Paschos avant Jean-Marie Le Pen ?

Avant de rencontrer Jean-Marie Le Pen, elle a été mariée à un homme d’affaires belge, Jean Garnier, en 1953. Le couple n’a pas eu d’enfants et a divorcé en 1984.

Quelle foi religieuse suit Jeanne-Marie Paschos ?

Initialement protestante, Jeanne-Marie Paschos s’est convertie au catholicisme avant son mariage religieux avec Jean-Marie Le Pen en 2015.

Quel rôle Jeanne-Marie Paschos joue-t-elle dans la vie politique ?

Elle a refusé une candidature politique aux Européennes en 1999 et préfère jouer un rôle discret, essentiellement représentatif, sans engagement militant.