Aucun blessé n’est recensé et la situation a été maîtrisée dès 16h34. L’homme qui conduisait une Renault Megane était armé et transportait une bonbonne qu’il comptait faire exploser.
Champs-Elysées : Les 5 points à savoir sur l’attaque qui a visé un fourgon de gendarmerie
1. L’assaillant est mort
Un homme à bord d’une voiture a foncé sur un fourgon de gendarmerie, sur les Champs-Elysées, à Paris, lundi 19 juin. Aucun blessé n’a été recensé chez les forces de l’ordre et dans le public. L’assaillant est mort, a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.
2. Que s’est-il passé ?
Vers 15h40, au niveau du 16 avenue des Champs-Elysées, un homme à bord d’une Renault Megane a volontairement foncé sur un escadron de gendarmes mobiles de Chaumont (Haute-Marne) qui descendaient l’avenue.
L’individu, qui arrivait par la droite de l’escadron, a percuté la voiture de tête, a précisé Johanna Primevert, porte-parole de la préfecture de police.
« Le véhicule a commencé à prendre feu. Les militaires ont fait une intervention, un périmètre de sécurité ».
A 16h34, la préfecture de police a annoncé que la situation était maîtrisée, précisant qu’aucun blessé n’était recensé au sein des forces de l’ordre ou dans le public. Peu après, lors d’un point presse, le ministre de l’Intérieur a annoncé que l’assaillant était mort alors qu’un opération de déminage se poursuivait.
3. Que contenait la voiture ?
Au moins deux armes de poing, une Kalachnikov et de nombreuses cartouches et munitions ont été retrouvés par les gendarmes.
L’individu transportait également une bonbonne de gaz, a indiqué une source au sein de la gendarmerie. Il avait l’intention de la faire exploser, mais cela n’a pas fonctionné, précise cette même source.
4. Qui est l’assaillant ?
Selon les informations recueillies par les médias, l’homme était connu des services de renseignement et de police et il était fiché S.
Il est né en 1985, de nationalité française et n’avait jamais été condamné. Des papiers d’identité ont été retrouvés dans le véhicule.
Selon des informations recueillies par BFMTV, l’assaillant avait un permis de port d’arme et avaient déclaré trois armes aux autorités. Celles-ci étaient un Glock 9mm, un Sig Sauer 9mm, et une arme de type kalachnikov mais qui n’était pas de fabrication russe. Ce permis avait été délivré au titre de l’appartenance de l’individu à un club de tir sportif. Ces autorisations lui avaient été délivrées en 2015 et étaient valides jusqu’en 2020.
5. Comment ont réagi les autorités ?
La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance. Elle a été confiée à la section antiterroriste et à la DGSI.
« Une nouvelle fois, les forces de sécurité en France ont été visées avec cette tentative d’attentat », a estimé Gérard Collomb.