Courir sous l’orage : ce qu’il faut savoir
Courir sous un orage présente un danger important. Il est conseillé d’interrompre toute activité extérieure et de se mettre rapidement à l’abri, sans courir ni faire de grands pas si aucun refuge proche n’est accessible.
Le danger réel de courir sous l’orage
Un orage génère une activité électrique intense. Chaque année en France, environ 500 000 impacts de foudre sont détectés. Cette foudre dégage environ 10 milliards de joules d’énergie par coup. En moyenne, 200 personnes sont foudroyées, dont 10 % décèdent, et 70 % souffrent de séquelles graves. Coureur ou non, l’orage reste un danger immédiat.
Lorsqu’on court sous un orage, les jambes sont généralement écartées. Cette posture augmente ce que l’on appelle la “tension de pas”. En cas d’impact, le courant électrique passe entre les pieds. Plus la distance entre eux est grande, plus le flux est intense dans le corps. Courir libère aussi de l’énergie qui peut faciliter l’impact électrique, accroissant le risque de foudroiement.
Ne pas courir si aucun abri n’est à portée
Il peut sembler logique de courir pour se mettre à l’abri. Si un refuge est proche, courir rapidement est sage. Mais en pleine nature, sans abri accessible, il faut éviter la course. Marcher calmement et sans grands pas réduit la distance entre les pieds et donc l’intensité du passage de courant électrique.
Adopter une posture immobile, les pieds joints, en position accroupie réduit les risques. Replier les bras vers le corps isole mieux les zones sensibles. En l’absence d’abri solide, cette position est la plus sûre.
Les bonnes pratiques pour se protéger
- Interrompre immédiatement toute activité extérieure à l’annonce ou début d’orage
- Ne jamais s’abriter sous un arbre isolé ou dans une grotte, dangers majeurs en cas de foudre
- Privilégier un bâtiment fermé ou un véhicule fermé comme refuge
- Utiliser son téléphone portable pour appeler à l’aide si possible, ne pas utiliser de téléphone filaire
- Adopter la position accroupie, pieds joints, bras repliés si aucun refuge n’est accessible
Courir sous la pluie versus sous l’orage
Courir sous la pluie sans orage peut être sécuritaire en prenant quelques précautions. Porter des chaussures adaptées pour éviter les glissades est essentiel. Une casquette avec visière protège des gouttes. Ainsi, la course devient agréable et stimulante.
En revanche, un orage modifie totalement la donne. L’activité physique augmente les risques liés à la foudre, il faut donc stopper la course et chercher un abri sécurisé.
Résumé des conseils pour courir en toute sécurité face à l’orage
- Ne pas courir sous un orage si aucun abri n’est proche, pour limiter la “tension de pas” électrique
- Courir vers un abri sûr si accessible rapidement
- Ne jamais s’abriter sous un arbre isolé ou en grotte
- Se mettre en position accroupie, pieds joints, bras repliés sans courir si aucun abri
- Appeler ses proches avec un téléphone portable pour obtenir de l’aide si besoin
- Interrompre toute activité extérieure (course, vélo, équitation, natation) dès l’annonce ou apparition d’un orage
Courir sous l’orage reste une pratique risquée. Le bon réflexe est d’arrêter immédiatement l’effort et de se mettre en sécurité. Cette vigilance sauve des vies chaque année.
Courir sous l’orage : faut-il vraiment braver les éclairs en jogging ?
Courir sous l’orage est une idée séduisante pour les amateurs d’adrénaline, mais c’est surtout très dangereux. En cas d’orage, il faut privilégier la prudence et éviter de courir n’importe où, sous peine d’exposer son corps à un risque réel de foudroiement.
Vous êtes sûrement tenté de terminer votre footing coûte que coûte, même si le ciel menace. Mais que dit la science, et surtout, que recommande-t-on pour rester en sécurité face aux furieuses colères de Zeus ?
Pourquoi courir sous un orage augmente les risques ?
Chaque jour, la Terre est zébrée par environ 4 millions d’éclairs. En France, c’est près de 500 000 impacts détectés chaque année. Ils ne font pas que du bruit et des lumières spectaculaires : ces éclairs sont de véritables bêtes d’énergie, avec jusqu’à 10 milliards de joules par coup.
Malheureusement, cela tue environ 200 personnes par an dans l’Hexagone, et 10 % y laissent la vie. Chez les survivants, 70 % gardent des séquelles graves. Autant dire que la foudre, ce n’est pas du tout une blague.
Alors, courir quand gronde le tonnerre ? Pas top. Le geste même de courir, en étendant les jambes de façon très spécifique, augmente un phénomène appelé “tension de pas”. Grosso modo, lorsqu’un éclair frappe, le courant électrique circule à travers le sol. Si vos pieds sont écartés, ce courant se propage entre vos jambes. Plus la distance entre vous et le sol est grande, plus cela amplifie la tension reçue par votre corps.
Et comme si ce n’était pas assez, courir génère aussi une énergie supplémentaire qui peut faciliter le passage du courant électrique dans votre corps. Bref, si la foudre doit vous tomber dessus, courir c’est comme lui faire un tapis rouge.
Stop à la course : quelles alternatives en cas d’orage ?
Avant de faire une pause forcée sous la pluie battante, il faut savoir : il ne suffit pas de courir pour être en sécurité pendant un orage. Si un abri digne de ce nom est accessible, alors, haleter vers lui — oui, courir reste la meilleure option. Cependant, si vous êtes en pleine nature, isolé, sans refuge proche, la règle change !
Adieu la foulée cadencée et vive la position de sécurité : accroupi, pieds joints bien serrés et bras repliés vers le torse. Cette posture aide à limiter la différence de potentiel électrique à travers vos jambes, réduisant le risque de blessure en cas de choc électrique.
Oubliez les arbres isolés, les grottes ou tout autre abri qui n’offre pas une protection complète. Ces lieux deviennent des pièges sous un ciel orageux, attirants pour la foudre, et particulièrement dangereux pour quiconque s’y abrite.
Pratique et conseils pour ne pas perdre la face (ni la vie)
Vous êtes en pleine séance de jogging quand la pluie se transforme en déluge. Vous entendez au loin le puissant roulement du tonnerre. Que faire ? D’abord, ne pas paniquer. Appelez vos proches sur votre téléphone portable — celui-ci, contrairement au téléphone fixe, est parfaitement sûr à utiliser pendant un orage.
Ensuite, si un abri proche existe, qu’il soit couvert, fermé, une maison ou une voiture, allez tout droit vers lui sans courir comme un dératé, surtout si vous êtes loin. Si aucun refuge n’est à portée, lâchez votre envie de foncer. Mettez vous en position de sécurité accroupie, pieds joints sur un terrain bas, plat et non humide.
Pour ceux qui aiment la pluie mais redoutent l’orage, courir sous la pluie reste possible, mais il faut adapter son équipement. Portez des chaussures avec bonne adhérence, car routes et chemins se transforment vite en patinoires. Une casquette ou un couvre-chef à visière vous protégera les yeux du ruissellement.
Courir sous orage, une expérience risquée mais compréhensible ?
Il faut dire que courir sous l’orage fait naître une sorte d’excitation presque romantique. Se sentir vivre intensément, un rebelle face à la nature. Mais ce frisson vaut-il le risque ? Probablement pas. La course en plein orage expose à des dangers majeurs, qu’il est simple d’éviter avec un minimum de préparation.
Rappelez-vous que la nature ne négocie pas avec notre plaisir. L’orage est un signal clair : arrêtez tout. Votre vie vaut plus que quelques kilomètres gagnés ou l’obsession de respecter votre programme d’entraînement. Même les plus grands sportifs mettent la sécurité en priorité.
Petit récapitulatif des règles à suivre si un orage surprend votre footing
- Stoppez immédiatement votre activité dès le premier grondement de tonnerre.
- Rejoignez un abri sécurisé : bâtiment fermé ou voiture.
- Évitez : arbres isolés, grottes, zones élevées, surfaces humides.
- Ne courez pas si l’abri est trop loin. Marchez calmement ou adoptez la position accroupie pieds joints.
- Laissez tomber tout objet métallique (clés, écouteurs, montre).
- Utilisez votre téléphone portable uniquement pour appeler à l’aide si nécessaire.
- Après l’orage, attendez au moins 30 minutes avant de retourner dehors pour courir.
Pour conclure : le bon réflexe, c’est la survie !
Courir sous l’orage allie à la fois la peur et le désir de ne pas céder à l’imprévu. Notre corps dit “vas-y”, notre tête dit “stop”. Pourquoi choisir la tentation quand la prudence vous permet de rester sur pieds bien vivants ?
Un jour, vous raconterez cette histoire : « J’ai bravé l’orage, mais ma meilleure décision a été de m’arrêter et me protéger plutôt que de courir comme un fou ». Soyez ce coureur malin, pas ce coureur foudroyé.
La nature respecte ceux qui la respectent. Et en parlant d’orage, elle aime surtout ceux qui savent rester à l’abri.
Faut-il courir pour fuir un orage en pleine nature ?
Il est conseillé de s’abriter rapidement en cas d’orage. Toutefois, courir dans la nature sans abri proche augmente le risque car les jambes écartées favorisent la propagation du courant électrique à travers le corps.
Pourquoi courir peut-il augmenter le risque d’être frappé par la foudre ?
En courant, les jambes sont souvent écartées. Cela accroît la tension de pas, un phénomène où le courant électrique peut traverser entre les pieds, intensifiant les blessures en cas de foudre.
Quel est le comportement recommandé lorsqu’un orage survient pendant une séance de course ?
Il faut immédiatement arrêter la course, chercher un abri sécurisé, comme un bâtiment fermé ou une voiture. Si aucun abri n’est disponible, s’accroupir, pieds joints, en repliant les bras vers le torse.
Est-ce dangereux d’utiliser un téléphone portable pendant un orage ?
Non, utiliser un téléphone portable est sûr car il n’est pas relié par câble. Il peut aider à contacter des proches pour venir chercher ou demander de l’aide.
Peut-on se mettre à l’abri sous un arbre lors d’un orage ?
Il est fortement déconseillé de se protéger sous un arbre isolé. La foudre frappe souvent les points élevés, augmentant le risque de blessure grave.
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