Origine de Las Ketchup et “Aserejé”
Las Ketchup est un groupe espagnol formé par trois sœurs andalouses, connu principalement pour leur tube de 2002, “The Ketchup Song (Aserejé)”.
Le groupe provient de Cordoue, en Andalousie. Les membres sont Pilar (née en 1972), Lola (1975) et Lucía Muñoz (1983). Leur producteur, Manuel ‘Queco’ Ruiz, a créé la chanson qui allait révéler leur style au monde.
Production et signature
Manuel Ruiz ‘Queco’ Gómez est à l’origine de “The Ketchup Song”. Initialement, ce titre devait être proposé à d’autres artistes comme Remedios Amaya ou les Gipsy Kings. Finalement, le producteur choisit Las Ketchup, après avoir découvert leur démo via le petit label Shaketown Music à Cordoue.
Le potentiel international du morceau séduit le label Columbia/Sony qui signe rapidement le groupe.
Origine et signification du mot “Aserejé”
“Aserejé” est une expression inventée, dépourvue de sens précis. Elle imite phonétiquement les paroles anglaises du refrain de “Rapper’s Delight” du Sugarhill Gang, notamment la phrase “I said a hip-hop, the hippie to the hippie…”.
Le refrain « Aserejé, ja, de je, de jebe tu de jebere… » traduit maladroitement cette phrase dans un espagnol fantaisiste.
Polémiques sur les paroles
Des rumeurs ont circulé, prétendant que le texte dissimulait des messages sataniques. Certains interprètent « Aserejé » comme « a ser hereje » (être hérétique), ou le reste du refrain comme invoquant des références religieuses ou occultes.
Cependant, ces théories n’ont aucun fondement et résultent en des malentendus. Elles ont conduit à l’interdiction de la chanson sur certaines chaînes télé dominicaines.
Thème, composition et style musical
“The Ketchup Song” raconte l’histoire d’un jeune nommé Diego, qui rejoint une boîte de nuit où le DJ joue “Rapper’s Delight”. Diego danse en chantant le refrain revisité en espagnol incompréhensible.
Caractéristique | Détail |
---|---|
Tonalité | Mi bémol mineur (E♭m) |
Tempo | 94 battements par minute |
Progression d’accords | E♭m–D♭–C♭–A♭m–B♭7 |
Style | Mélange acoustique/électrique avec riffs de guitare électrique et influences flamenco-pop |
Succès commercial et impact mondial
Sorti le 10 juin 2002, “The Ketchup Song (Aserejé)” connaît un succès immédiat. Le single atteint la première place dans au moins 20 pays européens.
Il devient le tube majeur de l’année dans huit d’entre eux. Ailleurs, comme en Australie, au Canada ou en Nouvelle-Zélande, la chanson grimpe aussi au sommet des charts.
Toutefois, elle rencontre un accueil plus modéré aux États-Unis, où elle ne dépasse pas la 54e place. À ce jour, plus de sept millions d’exemplaires ont été vendus dans le monde.
Chorégraphie et clips vidéo
La simplicité de la danse accompagne le succès du titre. Elle fait appel à trois mouvements: agiter les mains ouvertes face vers le bas, jeter le pouce par-dessus l’épaule et frapper les genoux en posant les mains sur la tête.
Le clip principal, tourné sur une plage à Estepona, en Espagne, met en scène les sœurs servant des boissons et lançant leur danse signature. Deux autres versions du clip existent : en boîte futuriste et un karaoké.
Faits clés à retenir
- Las Ketchup est un trio de sœurs cordouanes découvert par Manuel ‘Queco’ Ruiz.
- La chanson “Aserejé” est une réinterprétation phonétique d’un refrain de “Rapper’s Delight”.
- Le terme “Aserejé” est sans sens précis, créé pour coller à la musique.
- Le morceau connaît un immense succès commercial mondial en 2002.
- Des rumeurs infondées ont évoqué des références sataniques dans le texte.
- Une chorégraphie simple et des clips joyeux ont boosté la popularité du titre.
Les Ketchup – Origine d’Aserejé : Plongée dans un tube planétaire pas comme les autres
Alors, d’où vient vraiment ce mystérieux « Aserejé » chanté à tue-tête dans les années 2000 ? La réponse n’est pas une énigme ésotérique, mais plutôt une histoire de trois sœurs andalouses, un producteur astucieux et un refrain bricolé à partir d’un classique du hip-hop américain. Prêt à danser sur les origines de ce tube devenu culte ?
Las Ketchup est un groupe formé par trois sœurs espagnoles – Lucía, Pilar et Lola Muñoz – originaires de Cordoue en Andalousie. Leur destin bascule dès que Manuel “Queco” Ruiz, un producteur local, compose une chanson entraînante qui captera très vite l’attention du monde entier : The Ketchup Song (Aserejé).
De Córdoba à la scène mondiale : comment Las Ketchup a signé avec Sony
Avant leur explosion internationale, Las Ketchup fomentent leur coup dans l’ombre d’un petit label local, ShakeTown Music. C’est ce label qui transmet leur démo à diverses maisons de disques. Quand Javier Portugués (directeur artistique) et Raúl López (directeur de Columbia Records) entendent Aserejé pour la première fois, ils ne se regardent qu’avec un grand « Wow, c’est fantastique ! ».
Ce hit irrésistible ne devait à la base qu’être une simple distribution locale. Mais Sony flairant le potentiel blockbuster négocie directement avec Las Ketchup pour un contrat d’envergure internationale. Résultat ? Le 10 juin 2002, la chanson sort enfin et conquiert le globe à une vitesse folle.
- Numéro un dans au moins 20 pays européens
- Meilleure vente de l’année dans 8 pays
- Plus de 7 millions d’exemplaires vendus dans le monde d’ici 2006
Un succès certes phénoménal, même si le tube peine à séduire le public américain, où il ne dépasse pas la 54e place du Billboard.
Aserejé : un mot inventé mais oh combien mémorable
Le terme « Aserejé » dérive en fait du refrain de Rapper’s Delight, un classique du hip-hop des années 70 par Sugarhill Gang. Mais attention, ici, il s’agit d’une imitation maladroite, une sorte de charabia espagnol qui tente de reproduire phonétiquement l’anglais du morceau original :
“Aserejé, ja, de je, de jebe tu de jebere…”
Plutôt que d’être une phrase avec un sens profond, ce refrain est un jeu sonore. Selon le trio et leur producteur, ce n’est rien d’autre qu’une imitation brouillonne, destinée à embarquer les auditeurs dans une ambiance festive et décalée.
La chanson raconte en réalité l’histoire de Diego, un jeune homme qui entre dans une boîte de nuit. Le DJ, son ami, lance « Rapper’s Delight », la fave de Diego. Ce dernier se lance alors dans une danse endiablée tout en chantant ce refrain inventé. On est donc clairement dans un hommage ludique fusionnant pop espagnole, flamenco et hip-hop.
Une composition rythmée alliée à une chorégraphie cultissime
La musique elle-même fait appel à une tonalité mineure en Mi bémol (E♭) et ponctue son tempo à 94 battements par minute. Ce groove modéré invite à danser sans s’essouffler – parfait pour des soirées estivales. La progression d’accords (E♭m–D♭–C♭–A♭m–B♭7) instaure une ambiance à la fois douce et entraînante.
Pour couronner le tout, la chanson vient avec une chorégraphie simple, mais efficace. Elle comprend trois mouvements principaux :
- Onduler les mains ouvertes deux fois pendant six temps
- Faire deux lancés du pouce au-dessus de l’épaule, puis tourner les bras de la taille au niveau du visage
- Poser une main sur le front, l’autre sur la nuque, puis taper des genoux ensemble deux fois
En résumé, une danse accessible à tous, qui a fait le tour des fêtes et des cours de récré à l’époque.
Une controverse inattendue : démêler le vrai du faux
Quand on pense à « Aserejé », on imagine sûrement une chanson légère et festive. Pourtant, des rumeurs ont rapidement circulé sur le net, notamment en Amérique latine, glorifiant une sombre « vérité cachée » derrière ses paroles – une supposée incitation au satanisme et à l’hérésie. Vraiment ?
Par exemple, certains interprètent « Aserejé » comme « a ser hereje », soit « soyons hérétiques ». D’autres phrases sont extrapolées pour y déceler des références à Dieu, à l’enfer, ou à des rituels sataniques nocturnes. Bref, une conspiration à faire pâlir n’importe quel thriller paranormal.
Une station télé en République Dominicaine est même allée jusqu’à bannir la chanson, croyant vraisemblablement tenir un nouveau best-seller de la controverse. Autant dire que tout cela relevait du grand n’importe quoi.
En réalité, aucune explication officielle ni preuve solide ne confirment ces interprétations. Le groupe, le producteur et les experts musicaux assurent que ce ne sont que des paroles fantaisistes, de la « phonétique rigolote » sans arrière-pensée satanique. Alors, peut-on un instant prendre au sérieux des prétendues références à l’enfer dans une chanson qui vous fait plutôt danser un Paso Doble endiablé ?
Le clip et l’image fun & estivale d’Aserejé
La vidéo officielle, tournant à l’origine sur la plage de Palm Beach à Estepona, en Espagne, montre les trois sœurs dansant, servant des boissons dans un bar de plage, entourées d’une foule en délire. L’image est radieuse, lumineuse, synonyme d’été, de soleil et de fêtes entre amis.
Deux autres clips accompagnent la sortie : l’un en boîte de nuit futuriste, et l’autre façon karaoké, avec les paroles à l’écran. La popularité du morceau ne s’est pas seulement jouée sur la radio mais aussi sur ces visuels, propulsant Aserejé comme tube incontournable aux premiers festivals et soirées dansantes des années 2000.
Et maintenant, quelle véritable leçon tirer de cette histoire ?
Il est tentant de chercher du sens caché partout – même dans des refrains qui ne veulent rien dire. Aserejé nous rappelle à quel point un tube peut naître de l’inattendu : un jargon inventé, un beat entraînant et une histoire simple racontée avec enthousiasme.
Las Ketchup ont créé plus qu’une chanson, ils ont offert un phénomène culturel mondial. Une fête de la joie dépassant les frontières et les langues. Alors, la prochaine fois que vous fredonnez “Aserejé”, rappelez-vous : c’est une célébration sans prétention, portée par trois sœurs aux cœurs andalous et un producteur visionnaire.
Réflexion finale : pourquoi ce tube fonctionne-t-il encore ?
- Accessibilité : paroles simples, refrains faciles à retenir même si elles n’ont pas de sens précis
- Rythme entraînant : la musique invite à bouger sans prise de tête
- Chorégraphie : facile à apprendre, elle s’est imposée dans les fêtes et écoles
- Images festives : clips estivaux aux couleurs chaudes et lumière naturelle
Las Ketchup et The Ketchup Song (Aserejé) incarnent parfaitement un tube qui devient un incontournable pour toutes les générations, même 20 ans after. Alors, prêt à refaire les pas de danse et déconstruire les rumeurs ? Allez, on se lance !
Quelles sont les origines du groupe Las Ketchup ?
Las Ketchup est un groupe formé de trois sœurs andalouses : Lucía, Lola et Pilar Muñoz. Elles viennent de Cordoue, en Espagne, et ont été lancées par le producteur Manuel ‘Queco’ Ruiz.
Quelle est la signification du mot “Aserejé” dans leur chanson ?
Aserejé est un mot sans sens. Il imite maladroitement le refrain de la chanson “Rapper’s Delight” du Sugarhill Gang en un espagnol fantaisiste.
Comment est née la chanson “The Ketchup Song (Aserejé)” ?
La chanson a été écrite et produite par Manuel Ruiz ‘Queco’ Gomez. Initialement prévue pour d’autres artistes, elle a finalement été enregistrée par Las Ketchup après leur signature avec Sony.
Pourquoi la chanson “Aserejé” a-t-elle suscité des controverses ?
Des rumeurs ont prétendu que les paroles contenaient des messages sataniques cachés. Ces allégations sont infondées, reposant sur des interprétations erronées des paroles gibberish.
Quel est le thème de la chanson “The Ketchup Song” ?
Elle raconte l’histoire d’un jeune homme, Diego, dans une discothèque dansant sur “Rapper’s Delight”, avec un refrain imitant en espagnol inventé le texte original hip-hop.
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