Le salaire de Thomas Pesquet : analyse entre astronautes et pilotes Air France

Le salaire de Thomas Pesquet : analyse entre astronautes et pilotes Air France

Le salaire de Thomas Pesquet à l’Agence spatiale européenne (ESA) se situe entre 8 886,75 € et 9 778,49 € par mois net. Ce montant correspond à son grade A4, selon la grille salariale de l’ESA. En mission dans l’espace, sa rémunération mensuelle baisse légèrement, allant de 7 647 € à 8 464 € net. Cette rémunération est inférieure à ce qu’il gagnerait dans son métier d’origine, pilote chez Air France.

Comparaison entre salaire de pilote Air France et rémunération à l’ESA

Comparaison entre salaire de pilote Air France et rémunération à l’ESA

Avant de devenir astronaute, Thomas Pesquet était pilote de ligne. Un pilote expérimenté chez Air France peut toucher jusqu’à 15 000 € par mois, selon l’ancienneté et les responsabilités. Pesquet, haut gradé sur vols long-courrier, aurait donc eu un salaire comparable voire supérieur à cette somme.

Aujourd’hui, il perçoit uniquement son salaire d’astronaute. Il est interdit de cumuler d’autres sources de revenus liées au pilotage ou à l’aérien. Cette règle est stricte pour préserver son engagement chez ESA et son statut militaire.

Salaire mensuel et primes à l’Agence spatiale européenne

  • Le grade A4 détermine sa rémunération de base, autour de 9 000 € par mois.
  • Des primes viennent s’ajouter, notamment pour les missions longues, le travail le week-end, ou encore les déplacements fréquents.
  • Ses revenus ont légèrement diminué pendant son séjour de six mois sur la Station spatiale internationale (ISS).
  • Il ne bénéficie pas des primes parentales, faute d’avoir des enfants, un choix personnel qu’il a expliqué dans ses interviews.

Encadrement rigoureux des revenus

Thomas Pesquet doit refuser toute rémunération externe non autorisée. Il ne peut accepter les cadeaux dépassant 90 € de valeur. En cas d’activités annexes, comme la publication de livres, il doit parfois prendre un congé sans solde pour respecter les règles de l’ESA.

Comparaison salariale avec les astronautes de la NASA

Le salaire des astronautes de la NASA oscille entre 5 000 € et 11 160 € par mois, selon l’expérience. Les astronautes américains expérimentés peuvent toucher jusqu’à 12 000 dollars (environ 11 160 €), soit un peu au-dessus du salaire de Pesquet.

Cette différence reflète les structures salariales distinctes des deux agences spatiales et les perspectives de carrière liées au pays d’origine.

Revenus complémentaires de Thomas Pesquet

  • En dehors de son salaire ESA, il tire des revenus des droits d’auteur de ses livres, notamment son autobiographie « Ma vie sans gravité ».
  • Il donne régulièrement des conférences rémunérées et participe à des campagnes publicitaires.
  • L’ESA encadre ces activités pour qu’elles restent compatibles avec son statut militaire et de recherche.

Influence de la situation familiale sur sa rémunération

Influence de la situation familiale sur sa rémunération

Pesquet ne perçoit pas de primes liées à la parentalité, car il n’a pas d’enfants. Il a expliqué que ses convictions personnelles sur la paternité l’ont poussé à ce choix, refusant que sa compagne soit la seule à assumer la charge familiale.

Points clés à retenir

  • Thomas Pesquet gagne entre 8 886 € et 9 778 € net par mois à l’ESA, ajusté en mission dans l’espace.
  • Son salaire ESA est encadré, sans possibilité de cumuler rémunérations externes significatives.
  • Il bénéficie de primes pour les missions, mais pas de primes parentales.
  • Ses revenus complémentaires proviennent de ses livres, conférences et publicités, sous contrôle strict de l’ESA.
  • Son salaire actuel est inférieur à ce qu’il aurait pu gagner comme pilote Air France, jusqu’à 15 000 € mensuels.

Quel est le salaire de Thomas Pesquet ?

Thomas Pesquet gagne actuellement un salaire mensuel net situé entre 8 886 et 9 778 euros, versé par l’Agence spatiale européenne (ESA) selon son grade A4. Certes, ce n’est pas le pactole d’un pilote senior chez Air France, où il aurait pu toucher jusqu’à 15 000 € par mois, mais cela reste une rémunération respectable, surtout pour un métier qui vous éloigne de la Terre pendant six mois. Intrigués par ce décalage entre professions d’élite et rémunérations ? Suivez le guide !

De pilote de ligne à astronaute : une baisse de salaire surprenante ?

En octobre 2023, Thomas Pesquet a confié au journal Le Monde que son salaire d’astronaute ne bat pas celui qu’il aurait touché chez Air France. En effet, ses années de pilote pour la compagnie nationale — où il était un expert des vols long-courriers — auraient pu lui rapporter jusqu’à 15 000 € mensuels. Impressionnant, non ?

Mais voilà, à l’ESA, sa rémunération est calquée sur celle d’un militaire, avec des contraintes strictes : interdiction de cumuler d’autres revenus externes, pas de sponsoring personnel ni de contrats publicitaires en dehors des règles ESA. Bref, exit les « petits bonus » de l’aviation civile.

Le cadre salarial chez l’ESA : des règles et une échelle fixe

Les astronautes européens débutent au grade A2, avec environ 6 200 € nets par mois. À mesure qu’ils gravissent les échelons, leur salaire augmente. Thomas Pesquet, lui, est assigné au grade A4, ce qui lui confère un salaire compris entre 8 886,75 et 9 778,49 € net mensuel.

Il est important de noter que ces chiffres sont assortis de primes. Ces bonsi-bonsi financiers sont des récompenses pour les risques liés à l’espace, le travail parfois le week-end et les contraintes d’isolement. Par exemple, lors de son séjour de six mois sur l’ISS en 2021, son salaire mensuel a été ajusté entre 7 647 et 8 464 euros. Et oui, vivre en apesanteur a un coût, même si on ne paie pas l’électricité pour flotter.

Et la NASA dans tout ça ? Une hiérarchie salariale à la américaine

Et la NASA dans tout ça ? Une hiérarchie salariale à la américaine

Comparativement aux astronautes américains, les salaires de l’ESA paraissent plus modestes. Un astronaute débutant à la NASA gagne environ 5 500 dollars par mois, ce qui est proche de l’ESA, mais les astronautes chevronnés peuvent atteindre près de 12 000 dollars mensuels. Alors oui, la concurrence américaine mate aussi les rémunérations !

Étrangement, Pas de primes enfants pour Thomas Pesquet

Un autre aspect atypique : Thomas ne touche pas de primes liées à la parentalité puisqu’il n’a pas d’enfants. C’est un choix personnel mûrement réfléchi. Pour lui, les codes traditionnels de la paternité ne collent pas, notamment l’idée qu’il aurait dû mettre entre parenthèses son métier, laissant ce poids uniquement à sa compagne. Un discours moderne, qui démontre que ses choix personnels influencent son portefeuille.

La vie d’astronaute, ça paie mais pas comme on imagine

Arrêtons-nous : son statut militaire implique qu’il ne peut pas percevoir des revenus externes à l’ESA, ni même des cadeaux dépassant 90 euros de valeur. C’est strict, mais c’est la règle du jeu pour garantir son impartialité, sa disponibilité et sa concentration maximale pour la mission. Il faut aussi qu’il pose un congé sans solde pour écrire un livre ! Oui, vous avez bien lu, sa passion recule la rémunération…

Le reste de ses revenus ? Conjuguons passions et notoriété

En dehors de son salaire ESA, Thomas Pesquet a aussi d’autres rentrées d’argent — les droits d’auteur grâce à son autobiographie Ma vie sans gravité, les conférences rémunérées qui attirent un large public fasciné par l’espace, et les campagnes publicitaires encadrées, où sa renommée internationale est un atout de poids.

Cependant, l’ESA supervise ces activités, imposant un cadre strict. Pas question de multiplier les contrats à tout-va sans contrôle. La rigueur est de mise, même quand on fait le buzz dans les médias.

Un métier rarissime et exigeant, un salaire parfois déconnecté

À bien y regarder, Thomas Pesquet navigue entre plusieurs mondes. Il est une icône scientifique et médiatique, il vit des expériences extraordinaires dans l’espace et rapporte ses aventures à la Terre. Mais tout ceci sans les conforts salariaux que certains métiers prestigieux apportent. Cela pose une question : comment valoriser correctement des héros modernes qui explorent l’inconnu ?

Peut-on réellement comparer ces chiffres à ceux d’un pilote ou d’un cadre supérieur ? Pas vraiment, car l’astronaute n’a pas juste un emploi, il porte le poids de la science, de la nation et parfois de l’humanité.

Quelques conseils et réflexions pour aspirants astronautes ou curieux

Quelques conseils et réflexions pour aspirants astronautes ou curieux

  • Si vous rêvez d’être astronaute, sachez que la vocation ne vient pas pour l’argent. Il faut surtout aimer l’aventure et la discipline.
  • Les salaires à l’ESA sont transparents et cadrés, loin des écarts énormes qu’on peut voir dans certains secteurs privés.
  • Pour ceux qui aiment comparer, même si la NASA offre plus aux astronautes chevronnés, la passion l’emporte souvent sur le portefeuille.
  • Si vous cherchez à équilibrer vie professionnelle et privée, écoutez Thomas Pesquet : faites vos choix personnels, on est ici pour une aventure humaine avant tout.

En conclusion

Thomas Pesquet touche un salaire fixe autour de 9 000 euros net par mois via l’ESA, agrémenté de primes lors de ses missions spatiales. Ce chiffre est bien en deçà de ce qu’il aurait pu obtenir en tant que pilote senior chez Air France, mais il s’agit d’un compromis accepté par l’astronaute. Son statut militaire limite ses revenus externes, pourtant il trouve des sources complémentaires grâce à ses livres, ses conférences et ses apparitions.

Plus qu’un simple salaire, cette somme symbolise un engagement exceptionnel au service de la science et du pays. Et comme dirait Thomas Pesquet : “L’espace ne paie pas toujours mieux, mais c’est la plus belle des aventures.” Alors, vous aussi, prêts à décoller pour le métier d’astronaute ?

Quel est le salaire mensuel de Thomas Pesquet à l’Agence spatiale européenne (ESA) ?

Thomas Pesquet touche entre 8 886 € et 9 778 € net par mois selon son grade A4 à l’ESA. Ce salaire peut varier avec certaines primes liées aux missions spatiales.

Combien gagnait Thomas Pesquet comme pilote chez Air France ?

En tant que pilote long-courrier et haut gradé, il pouvait atteindre environ 15 000 € par mois. Actuellement, il ne perçoit plus cette rémunération puisqu’il est astronaute à plein temps.

Thomas Pesquet peut-il avoir des revenus extérieurs à son salaire ESA ?

Non, son statut de militaire et de salarié ESA l’interdit de percevoir une rémunération externe, y compris sponsoring ou contrats commerciaux. Ses activités annexes sont strictement encadrées.

Quels sont les facteurs qui influencent la rémunération de Pesquet au sein de l’ESA ?

Son salaire dépend du grade, des primes de missions, d’indemnités pour travail le week-end et des avantages familiaux. Pesquet ne perçoit pas ces primes familiales car il n’a pas d’enfants.

Comment se situe le salaire de Thomas Pesquet par rapport aux astronautes de la NASA ?

Les astronautes de la NASA gagnent généralement plus que ceux de l’ESA. Le salaire NASA va de 5 000 à plus de 11 000 € par mois, selon l’expérience, ce qui est supérieur au salaire standard d’un astronaute ESA.

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