Malgré la pandémie en cours, plus de pilotes et de films ont été tournés dans l’Oklahoma cette année qu’en 2019, selon Tava Sofsky, directeur de l’Oklahoma Film and Music Office. Parmi les productions qui se sont déroulées à Tulsa et Oklahoma City, on trouve le biopic «Reagan», mettant en vedette Dennis Quaid, ainsi que «des longs métrages à part entière et une poignée de pilotes et de films indépendants».
L’État a en fait été l’un des premiers, sinon le premier, en Amérique du Nord à reprendre la production en mai avec le téléfilm «Harvest of the Heart».
À cette époque, l’Oklahoma a connu une transition unique de formation de nouveaux membres d’équipage pour répondre à la croissance de la demande au cours de l’été tout en mettant en œuvre des protocoles de sécurité. Offrir deux cours gratuits dans une école professionnelle a même permis à toute personne à la recherche d’un emploi d’acquérir des compétences spécifiques au travail sur le plateau.
«Pour nos professionnels de la musique, qui ont été durement touchés par la pandémie, l’état d’esprit est que si vous pouvez tirer des câbles ou réserver des invités pour une salle de spectacle en direct, vous pouvez travailler dans le cinéma et la télévision», explique Sofsky.
Sofsky a annoncé l’ouverture de quatre nouveaux sites de production en 2021, dont le centre de conventions d’Oklahoma City. «Nous travaillons sur le tabouret à trois pattes – renforcer les incitations, la main-d’œuvre et l’infrastructure – pour faire de l’Oklahoma un meilleur endroit pour faire des affaires pour le cinéma et la télévision», dit-elle.
Mais Sofsky dit qu’au cœur de l’industrie animée de l’Oklahoma se trouvent les employés locaux qui «deviennent confiants et à l’aise avec leur travail» grâce aux «affaires répétées».
«Les producteurs qui ont tourné pendant l’été et au début de l’automne reviennent sans cesse», dit-elle. «Être soutenu par les communautés et non pas poussé par elles – je crois que l’hospitalité du cœur est une grande force pour l’Oklahoma en ce moment.»