«Ostrov – Lost Island» de Svetlana Rodina et Laurent Stoop et «Zo Reken» d’Emanuel Licha ont remporté les prix du jury Hot Docs lors d’une cérémonie en ligne spéciale diffusée sur le Web de Toronto vendredi soir.
Onze prix et 67 000 $ CAN (55 200 $) en argent et en prix ont été remis à des cinéastes canadiens et internationaux émergents et établis.
Lauréat du prix du meilleur long métrage documentaire international «Ostrov – Lost Island» raconte une communauté de pêcheurs de la mer Caspienne, où les anciens s’accrochent à la tradition et les jeunes se tournent vers un nouveau type d’avenir. Le prix s’accompagne d’un prix en espèces de 10 000 $ CAN, gracieuseté de la Fondation Panicaro.
Dans sa déclaration, le jury international des longs métrages – la productrice exécutive de MTV Networks Sheila Nevins, le cinéaste Kazuhiro Soda et le producteur Toni Kama – a qualifié le film «d’une expérience cinématographique vraiment puissante qui montre la réalité quotidienne des gens en Russie».
Avec ce prix, «Ostrov» se qualifie désormais pour être considéré dans la catégorie Meilleur long métrage documentaire des Oscars sans la diffusion théâtrale standard, à condition qu’il soit conforme aux règles de l’Académie.
Le Prix Spécial du Jury du long métrage international a été décerné à «l’école de l’espoir» de Mohamed El Aboudi, dans laquelle la tribu marocaine des Oulad Boukais, souffrant d’une longue sécheresse, installe une école pour assurer l’avenir de leurs enfants. Commandité par A&E, le prix est assorti d’un prix de 5 000 $. Le jury a qualifié le film «d’une histoire visuellement touchante sur les réalités du changement climatique et le pouvoir de l’éducation».
Lauréate du prix du meilleur long métrage documentaire canadien «Zo Reken» est un portrait de Port-au-Prince à quatre roues motrices, dans lequel les gens discutent du colonialisme et de l’aide internationale, dénonçant les promesses non tenues. Commandité par DOC et Téléfilm Canada, le prix comprend un prix en argent de 10 000 $.
Dans sa déclaration, le jury du long métrage canadien – le programmeur principal de l’IDFA Raul Niño Zambrano, et les cinéastes Michèle Stephenson et Patricia Rozema – a déclaré à propos du film: «Emanuel Licha utilise la métaphore cinématographique pour évoquer la dignité d’un peuple et le piège humain qu’est l’international. complexe industriel de l’aide. »
Le prix spécial du jury pour le long métrage canadien a été décerné à «One of Ours» de Yasmine Mathurin, sur un jeune d’origine haïtienne qui lutte avec son sentiment d’appartenance à sa famille adoptive autochtone après avoir été profilé racialement. Commandité par DGC National et DGC Ontario, le prix comprend un prix en argent de 5 000 $. Le jury a qualifié le film d ‘«histoire intime de la majorité [that] examine avec talent et amour les nuances de la race, de la sexualité et des relations familiales dans le Canada actuel.
Elle-Máijá Tailfeathers a remporté le prix du cinéaste canadien émergent pour «Kímmapiiyipitssini: Le sens de l’empathie». Le prix est décerné à un cinéaste canadien pour la première ou la deuxième fois avec un long métrage dans le programme Spectre canadien et comprend un prix en argent de 3 000 $. «Avec un long métrage de fiction, et maintenant deux longs métrages documentaires à son actif, Tailfeathers est une cinéaste en plein essor», a déclaré le jury.
Annabel Verbeke a remporté le prix Emerging International Filmmaker Award pour «Quatre saisons en un jour». Soutenu par la Fondation canadienne Donner, le prix comprend un prix en argent de 3 000 $. «Dans seulement son deuxième long métrage documentaire, la réalisatrice montre déjà une maîtrise du métier de la vérité», a déclaré le jury.
«Silent Voice» de Reka Valerik, sur un jeune combattant gay MMA qui fuit sa famille homophobe en Tchétchénie et s’installe en Belgique, a remporté le prix du meilleur documentaire de mi-longueur, parrainé par British Pathé et doté d’un prix en espèces de 5 000 $. Le jury a également décerné une mention honorable à «Sunny» de Keti Machavariani.
Le prix du meilleur court métrage international, qui s’accompagne d’un prix en espèces de 3 000 $ gracieuseté de Hot Docs, a été décerné à «The Doll» d’Elahe Esmaili, tandis que «Ain’t No Time for Women» de Sarra El Abed a remporté le Betty Youson Award for Best Court métrage documentaire canadien et prix en argent de 3 000 $ de John et Betty Youson. Les deux courts métrages peuvent désormais être pris en considération dans la catégorie Sujet du court métrage documentaire des Oscars, sans la diffusion en salles standard, à condition qu’ils soient conformes aux règles de l’Académie.
Le prix Lindalee Tracey, qui récompense une cinéaste canadienne émergente avec un point de vue passionné, un sens aigu de la justice sociale et un sens de l’humour, a été décerné à Cailleah Scott-Grimes pour son film «Entre nous». Scott-Grimes recevra un prix en espèces de 5 000 $ gracieuseté du Lindalee Tracey Fund, 5 000 $ en services de post-production de SIM et une magnifique sculpture en verre soufflé à la bouche d’Andrew Kuntz, spécialement commandée pour honorer Lindalee.
Plus tôt cette semaine, Hot Docs a annoncé que la productrice torontoise et présidente de In Sync media Lalita Krishna a reçu le prix Don Haig, décerné à un producteur canadien indépendant exceptionnel – avec un film dans les Hot Docs – en reconnaissance de sa vision créative, de l’entrepreneuriat. et des antécédents en matière de développement des talents émergents, et vient avec un prix en espèces de 5 000 $ offert par la Fondation Don Haig. Le récipiendaire nomme une réalisatrice de documentaires émergente pour recevoir un prix en espèces de 5 000 $, gracieuseté de Hot Docs; Krishna a nommé la cinéaste bangladaise Elizabeth D. Costa, dont «Bangla Surf Girls» est projetée à Hot Docs.
Le Prix du public Rogers, qui décerne cette année des prix en argent aux cinq meilleurs films canadiens admissibles, sera annoncé lors d’un événement en direct en ligne dimanche, dernier jour du festival.