Requins au Portugal : diversité, sécurité et enjeux de conservation des espèces marines

Requins au Portugal : diversité, sécurité et enjeux de conservation des espèces marines

Requins au Portugal : Un aperçu complet

Requins au Portugal : Un aperçu complet

Les eaux atlantiques portugaises abritent plusieurs espèces de requins, dont certaines sont régulièrement observées au large des côtes. On compte jusqu’à sept espèces différentes, incluant des requins profonds et des géants dociles comme le requin pèlerin.

1. Diversité des espèces de requins au Portugal

Le Portugal bénéficie d’une grande variété d’espèces marines. Parmi elles, les requins sont présents en nombre varié.

  • Espèces proches des côtes : requins gobelins, requins-marteaux, makos.
  • Espèces d’eau profonde : aiguillat du Portugal.

La pêche ciblée au large de Portimão se concentre notamment sur le requin bleu et le mako court, opérant à plus de 10 milles nautiques des côtes.

2. Le requin pèlerin : géant pacifique des mers portugaises

Le requin pèlerin (Cetorhinus maximus), deuxième plus grand requin au monde, fréquente régulièrement les eaux portugaises. Il est une espèce migratrice répandue dans les océans tempérés, y compris la Méditerranée.

Ce filtreur atteignant jusqu’à 8 mètres est souvent aperçu pendant les mois d’été, se nourrissant de zooplancton avec une bouche de près d’un mètre d’ouverture.

  • Caractéristiques : grand, docile, cerveau très petit pour un requin.
  • Comportement : nage lente, pas agressif, vit souvent à faible profondeur l’été.
  • Observations récentes : vue à Sesimbra lors d’excursions, plusieurs films le long des côtes.

3. Observations et alertes récentes au Portugal

Les dernières observations ont suscité des alertes locales.

  • Trois plages en Algarve ont hissé le drapeau rouge suite à la présence de plusieurs requins à Figueira da Foz.
  • La lagune d’Óbidos a accueilli deux requins d’environ 2,5 m.

Ces événements restent rares et aucun incident grave lié à des attaques de requins n’a jamais été enregistré au Portugal.

4. Comportement et sécurité autour des requins

Les requins au Portugal préfèrent généralement les eaux profondes, avec des plongées jusqu’à 121 mètres documentées. Ils chassent essentiellement de petits poissons comme sardines et maquereaux.

Les requins pèlerins, quant à eux, sont considérés comme inoffensifs pour l’homme. Le Portugal reste sans historique d’attaques de requins. En cas d’observation, les autorités recommandent la prudence et de sortir de l’eau.

5. Contexte environnemental et conservation

Malgré leur présence, les populations mondiales de requins pèlerins déclinent. L’espèce figure désormais sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Des programmes scientifiques internationaux étudient leurs migrations transatlantiques, incluant des prélèvements ADN et un suivi au Portugal.

Points clés à retenir

Points clés à retenir

  • Le Portugal abrite au moins 7 espèces de requins, dont des requins profonds et le requin pèlerin, deuxième plus grand requin du monde.
  • Le requin pèlerin, inoffensif et souvent observé en été, migre dans les eaux atlantiques et méditerranéennes portugaises.
  • Des alertes ont été émises récemment en Algarve et à Figueira da Foz, mais aucun accident n’est à déplorer.
  • Les requins au Portugal préfèrent les eaux profondes et ne représentent pas un danger pour les baigneurs.
  • Le requin pèlerin est en déclin global et fait l’objet de mesures de conservation activement suivies.

Requins au Portugal : Grande surprise sous les vagues atlantiques

Vous pensez que les requins au Portugal, c’est rare ou effrayant ? Détrompez-vous ! Il y en a probablement plus que vous ne le pensez, jusqu’à sept espèces différentes qui plongent et nagent au large de nos côtes. Oui, les eaux portugaises ne sont pas qu’un décor pittoresque pour les vacances, elles hébergent une faune aquatique fascinante – requins compris. Découvrons ensemble la vraie vie marine sous ces flots presque dignes d’un documentaire, sans frissons inutiles.

1. Sept espèces de requins : qui sont-ils dans notre océan ?

Tout d’abord, le nombre surprend. Jusqu’à 7 espèces de requins évoluent au large des côtes portugaises. On parle bien de diversité dans l’océan. Parmi elles, l’aiguillat du Portugal, un requin d’eau profonde, tranche avec d’autres comme le requin-marteau ou le mako, plus connus pour leur silhouette effilée et leurs prouesses de nage.

La pêche au requin n’est pas un mythe non plus. Pratiquée surtout en haute mer, notamment à plus de 10 milles nautiques au large de Portimão, elle vise des espèces telles que le requin bleu ou le mako court. La pêche commerciale a une influence notable sur ces populations. Alors, quel équilibre entre exploitation et conservation ? Nous y reviendrons.

2. Comportements et habitudes : que fait un requin portugais ?

Ne vous inquiétez pas, ces voisins aquatiques ne sont pas là pour faire peur. En général, les requins plongent profondément, parfois jusqu’à 121 mètres. Là, dans le silence obscur, ils chassent sagement petits poissons comme sardines et maquereaux, plutôt que baigneurs ou surfeurs.

Au Portugal, vous n’aurez jamais entendu parler d’une attaque de requin. C’est rassurant, non ? Ces créatures restent le plus souvent à l’écart des plages très fréquentées. Leur nature n’est pas hostile.

3. Le requin pèlerin : le doux géant des côtes portugaises

3.1 Un globe-trotter à grande bouche

Parlons maintenant du requin pèlerin, qui suscite vraiment l’intérêt. Ce n’est pas n’importe quel requin : c’est le deuxième plus grand requin vivant après le requin-baleine. Imaginez un adulte de ce requin mesurant environ 8 mètres de long avec une bouche ouverte pouvant atteindre un mètre de large !

Ces poids lourds sont des champions de la migration : certains se déplacent jusqu’en Afrique du Nord, d’autres font même des traversées transatlantiques, voyageant entre le Portugal et d’autres régions éloignées. Ces déplacements impressionnent autant qu’ils expliquent pourquoi on peut les observer dans divers climats.

3.2 Mâcheurs de plancton, pas de nageurs agressifs

3.2 Mâcheurs de plancton, pas de nageurs agressifs

Vous attendez une bête féroce ? Détrompez-vous. Le requin pèlerin est un filtreur. Il ouvre grand la bouche et capture le plancton, nourriture de choix, grâce à ses branchies très développées. Il possède aussi près de 100 petites dents par rangée, toutes inclinées vers l’arrière – une vraie dentelle buccale. Son cerveau est l’un des plus petits parmi les requins, ce qui correspond à son comportement tranquille et inoffensif.

3.3 Préférences aquatiques et adaptation

Côté température, ce géant préfère les eaux tempérées, entre 8°C et 14°C (46°F et 58°F). Cependant, ce n’est pas limité : il a aussi été observé dans des eaux plus chaudes, preuve d’une certaine souplesse écologique. Le requin pèlerin est une espèce cosmopolite, présente dans la plupart des océans, y compris en Méditerranée.

3.4 Observations au large des côtes portugaises

Récemment, plusieurs images et vidéos ont capté ces monstres doux naviguant au large. Le Portugal, avec ses 800 kilomètres de côtes parfois accidentées, offre un cadre idéal pour ces observations. Elles nous rappellent la richesse marine et la nécessité de continuer à surveiller ces espèces fascinantes.

3.5 Statut alarmant et conservation

Malgré cette image paisible, le requin pèlerin n’est pas à l’abri. Sa population décline à l’échelle mondiale, ce qui lui vaut d’être inscrit sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Entre pollution, pêche et dérèglements climatiques, ces géants fragiles encouragent à l’attention.

4. Tour d’horizon régional : le parallèle avec l’île de Man

Pourquoi parler d’une île britannique ? Eh bien, l’île de Man est un exemple éclairant des interactions requins-humains dans un contexte proche. Chaque été, entre mi-mai et mi-août, des requins pèlerins visitent ses côtes, souvent à moins d’un kilomètre de la terre ferme.

Un programme scientifique, géré par Manx Whale and Dolphin Watch jusqu’en 2022, organisait des observations publiques, avec marquages et prélèvements d’ADN. La baisse constatée du nombre de requins pèlerins a malheureusement stoppé ces actions. Un rappel poignant que la surveillance est capitale.

5. Quelle sécurité pour les baigneurs portugais ?

Quand des requins approchent des plages portugaises, la vigilance s’installe. Par exemple, plusieurs plages en Algarve ont hissé le drapeau rouge suite à des repérages à Figueira da Foz, où au moins trois requins ont été observés. Deux autres de 2,5 mètres de long ont été vus dans la lagune d’Óbidos. Dans de telles situations, la prudence est de mise.

Mais pas de panique excessive. Le comportement des requins au Portugal reste typiquement silencieux et loin des zones de baignade très fréquentées. Même le requin pèlerin, souvent visible près des côtes lors des journées calmes, ne menace personne.

Les autorités locales recommandent simplement aux baigneurs de quitter l’eau si un requin est aperçu. Simple consigne de bon sens. Les propriétaires de bateaux sont quant à eux invités à la prudence, même si un requin pèlerin de grande taille ne passe pas inaperçu.

6. Pourquoi s’intéresser aux requins du Portugal ?

6. Pourquoi s’intéresser aux requins du Portugal ?

Au-delà du spectacle naturel, les requins sont d’importants indicateurs de la santé des océans. Leur présence et leur évolution nous disent beaucoup sur l’environnement marin. Alors, que vous soyez pêcheur, vacancier ou simple curieux, il vaut mieux connaître leur vie en mer.

Par ailleurs, contrairement à la peur véhiculée par les films, nous savons que ces espèces préfèrent le calme des profondeurs à la foule des plages. Le Portugal, avec son littoral étendu et varié, reste, pour l’instant, un endroit sûr pour les baigneurs et un sanctuaire partiel pour ces mystérieux habitants des profondeurs.

7. En guise de conclusion : un océan à protéger

Les requins au Portugal ne sont ni légion ni agressifs, mais bel et bien présents, diversifiés et fascinants. Notamment les requins pèlerins, qui, tout en impressionnant par leur taille, fascinent par leur douceur et leur vulnérabilité. Leur déclin mondial est une sonnette d’alarme qui nous invite à mieux protéger notre environnement marin.

Alors, sortir du cliché du « requin mangeur d’hommes » est essentiel. Au Portugal, le requin est avant tout un acteur de la biodiversité océanique, un signe que nos eaux, même après des siècles d’exploitation, abritent encore des merveilles à découvrir.

Prêts à lever les yeux vers la mer avec un soupçon d’émerveillement et moins de peur ? Après tout, les requins au Portugal sont là, discrètement, profond, mais bien réels. Et n’est-ce pas là, une bonne raison pour aller nager un peu plus confiant ?

Espèce Présence au Portugal Caractéristiques Dangerosité
Requin pèlerin (Cetorhinus maximus) Observé régulièrement, migrations transatlantiques 2ème plus grand requin, filtreur de plancton, 8 m en moyenne Inoffensif, docile
Aiguillat du Portugal Espèce d’eau profonde Vie en profondeur, alimentation petits poissons Non dangereuse pour l’homme
Requin-marteau Présent près des côtes portugaises Forme caractéristique de la tête, prédateur agile Pas d’attaques recensées au Portugal
Mako À haute mer, zone de pêche Rapide et puissant Danger potentiel en haute mer, aucun incident côtier

Quelques questions pour vous, lecteurs :

  • Saviez-vous que le requin pèlerin peut atteindre 8 mètres sans être dangereux ?
  • Que penseriez-vous d’un programme portugais de surveillance scientifique à l’image de celui de l’île de Man ?
  • Comment concilier pêche, tourisme et conservation face à ces habitants surprenants de notre Atlantique ?

Partagez votre avis ! La mer est vaste, la vie marine formidable, et nos côtes portugaises n’ont pas fini de livrer leurs secrets.

Quels types de requins peut-on trouver au large des côtes portugaises ?

On trouve au moins sept espèces, dont le requin aiguillat, le requin gobelin, le requin-marteau, et le mako. Ces eaux atlantiques sont riches en diversité marine.

Les requins pèlerins représentent-ils un danger pour les baigneurs au Portugal ?

Non, les requins pèlerins sont des filtreurs dociles qui se nourrissent de zooplancton. Ils sont passifs et n’ont jamais causé d’attaques au Portugal.

Quelles mesures sont prises lors de la présence de requins près des plages portugaises ?

Les plages peuvent fermer temporairement. Par exemple, plusieurs plages d’Algarve ont hissé le drapeau rouge après des observations de requins.

Pourquoi le requin pèlerin est-il si souvent observé au Portugal ?

Il migre entre différents océans tempérés et suit le zooplancton. L’été, on le voit souvent près des côtes car la nourriture y est plus abondante.

Les populations de requins pèlerins sont-elles stables au Portugal ?

Non, leur nombre diminue partout dans le monde. Ils sont protégés et surveillés grâce à des programmes scientifiques, car ils figurent sur la liste rouge de l’UICN.

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